Orteils en griffe : peut-on les opérer ?

Le saviez-vous ? L’orteil en griffe est une déformation dans laquelle l’orteil perd sa rectitude et prend une forme repliée, courbe, comme la griffe d’un oiseau. Vous en souffrez ? Cette pathologie qui touche principalement les femmes, peut déformer cruellement votre pied. Vous pouvez définitivement en finir avec. Après consultation, une solution peut s’imposer. Celle d’une opération chirurgicale. Découvrez via cet article, de nombreuses informations sur comment s’opère un orteil en griffe.

À quel moment se faire opérer quand on a des orteils en griffe ?

Pathologie assez fréquente, les orteils en griffe atteignent souvent les femmes. À noter que l’atteinte est maximale vers la cinquantaine, mais possible à des âges extrêmes. Vous ignorez peut-être quand il faut se faire opérer. En effet, une intervention chirurgicale est envisageable en cas d’échec des méthodes simples. Sachez qu’en réalité, on ne doit pas proposer une chirurgie préventive, sauf peut-être chez un patient diabétique ; ceci pour maîtriser les graves complications liées à l’atteinte neurologique et artéritique associées, dont la sanction peut aller jusqu’à l’amputation.

Quelles sont les règles liées à la chirurgie ?

Il y a des principes liés à la chirurgie. Il est clair qu’exciser simplement un cor sera un échec, car celui-ci n’est qu’une réaction de défense face à la déformation due à l’orteil en griffe. La chirurgie essaye de corriger cela, suivant des méthodes. Nombreuses sont les techniques qui sont décrites pour opérer un orteil en griffe. Pour le faire, on peut agir sur l’os même, en faisant des sections osseuses ou encore un raccourcissement de la phalange. On peut procéder à un allongement ou à la section des tendons et enveloppes articulaires rétractés. Supprimer la déformation, permettra de mieux répartir les contraintes dues à l’orteil en griffe, et d’éviter la réapparition des cors et des plaies.

Quelles sont les techniques utilisées actuellement pour effectuer la chirurgie ?

Il existe actuellement, deux familles de techniques utilisées. Elles obéissent aux mêmes principes décrits plus haut. On peut utiliser des méthodes classiques pour faire les gestes pré-évoqués. Les différents gestes peuvent se réaliser par l’intermédiaire de courtes cicatrices situées au-dessus et entre les orteils. À noter que le matériel métallique de fixation comme la vis ou agrafes, ne sera pas nécessaire. C’est bien sûr le chirurgien qui pourra vous expliquer toutes ces techniques et ses recommandations.

Il existe également un deuxième mode de chirurgie, qui a été introduit en France récemment. Ce n’est rien d’autre que la chirurgie mini-invasive ou per-cutanée. Les principes ne varient pas. À travers la peau, la capsule, les tendons, on peut faire la section. Il est même possible de réaliser des ostéotomies en l’occurrence la section de l’os, pour réduire les déformations. Cette méthode est d’une très grande utilité. Elle donne des suites opératoires plus simples au patient. Toutefois, les complications sont possibles comme pour les techniques classiques. Ce sont des gestes difficiles, réservés à des chirurgiens connaissant les techniques classiques et ayant acquéri des connaissances pratiques spécifiques. Par exemple, la section des os sans le contrôle de la vue, nécessite une expertise. Il peut arriver que cette chirurgie ne guérisse pas tous les cas. Le chirurgien peut donc effectuer une combinaison des deux techniques pour le même pied. Vous devez faire preuve de vigilance, lorsqu’on vous propose une intervention de ce type. Assurez-vous d’avoir tout le nécessaire en termes d’informations, puisqu’il est primordial de partir avec tous les éléments en main pour décider d’un tel acte.

N’oubliez pas que l’objectif premier de l’intervention, est de corriger la déformation des orteils, de faciliter le chaussage et de retrouver une marche normale et indolore. Il est important de savoir également que la chirurgie des griffes d’orteils, quel que soit le geste réalisé, s’accompagne d’un raccourcissement et d’une raideur résiduelle de l’orteil, qui ne sont ni douloureux, ni gênants à la marche ou au chaussage.